Exposition - Man Ray, Still alive

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EXPOSITION




VISITES GUIDÉES
Vendredi 28 juin à 15h
Lundi 8 et jeudi 25 juillet à 15h
Mercredi 7 et vendredi 23 août à 15h
Lundi 2 et mercredi 18 septembre à 15h
Samedi 5 octobre à 15h

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Man Ray, Still alive

 

Du 20 juin au 22 octobre 2024

La fureur de vivre et de créer de Man Ray (1890-1976), son goût de la liberté, son grain de folie et son originalité foncière font souffler un vent de modernité dans le Paris de l’entre-deux-guerres, bouillonnant creuset à la jeunesse ardente, avide de nouveaux héros et de plaisirs inédits, qui se remet des blessures de la guerre. À la croisée des chemins, en quête d’ailleurs et d’émancipation, transfuge comme de nombreux Américains tels Hemingway, Gertrude Stein, Gershwin, Henry Miller ou Joséphine Baker, Man Ray est attiré par la France et par sa capitale dont la vie artistique trépidante fascine bien au-delà de l’Europe. En 1921, il rejoint à Paris Marcel Duchamp qu’il a connu à New-York dans un cercle ouvert aux avant-gardes et à l’aventure Dada.
Man Ray enfièvre rapidement la capitale et se lie d’amitié avec Desnos, Tzara, Breton, Picabia, Eluard... Une vibration unique, une alchimie d’exception entre lui, Paris et ces années 1920/1930 élargissent la perception, les idées et les affects relatifs à l’art. Man Ray exerce sa pensée de nouvelle façon, propose d’autres modèles et pense la matière même de l’expérience artistique, inventant de nouvelles formes d’expression entre cinéma, photographie, objets, peinture..., pratiquant les arts sans exclusive, comme autant de métaphores de son identité.
Guetteur d’aurores, ouvert à tous les possibles, il invente d’autres réalités artistiques et participe intensément de l’effervescence culturelle et poétique, tout en rejoignant le Surréalisme dont nous fêtons cette année le centenaire.
Violon d’Ingres, Noire et Blanche, Larmes de verre, Élevage de poussières, ses rayographies ou ses procédés de solarisation à la présence mystérieuse et intense sont devenus iconiques, comme ses clichés de Kiki de Montparnasse, de Lee Miller, d’Ady ou de Juliet, de Picasso, de Picabia, de Cocteau, de Giacometti, de Brancusi, d’Aragon, de Matisse, de Stravinsky. Pour la première fois, le processus de création est inversé : des dessins inspirent des poèmes et non le contraire. Paul Eluard illustrera de sa plume les dessins de Man Ray dans Les Mains Libres. À voir absolument !


Tous les jours sauf le mardi : 10h-12h et 14h-18h
Ouvert les 14 juillet et 15 août